Deux cas de néphrectomie secondaire à des adhérences postopératoires consécutives à une ovario-hystérectomie chez des lapines

Résumé

Les lapins sont particulièrement sensibles à la formation d’adhérences, qui peuvent constituer l’une des complications postopératoires de l’ovario-hystérectomie chez les femelles. L’ovario-hystérectomie reste la méthode recommandée pour la stérilisation des lapines, en raison de la fréquence élevée des tumeurs utérines observées chez les individus âgés de plus d’un an. Parmi les complications à long terme de la stérilisation, les adhérences et les granulomes sont les plus fréquemment décrits. Les tissus dévitalisés peuvent évoluer vers une nécrose. Ces foyers peuvent alors entraîner des perturbations au niveau des organes adjacents, notamment la survenue d’une hydronéphrose. L’utilisation d’instruments de ligature spécifiques pendant la chirurgie s’avère bénéfique, car elle permet de réduire la quantité de matériel laissé dans la cavité abdominale. La néphrectomie représente une solution thérapeutique pour soulager le patient. Cette intervention est désormais bien décrite, mais il est recommandé d’évaluer au préalable la fonction rénale avant de l’envisager. L’électrophorèse des protéines totales constitue un test de routine utile pour suivre l’inflammation et la réponse au traitement, avec pour objectif de limiter l’inflammation péritonéale. Des traitements prolongés peuvent être nécessaires pour maîtriser l’inflammation péritonéale postopératoire. La phytothérapie offre alors une option thérapeutique sûre, permettant d’obtenir un effet anti-inflammatoire efficace, sans altération des fonctions d’élimination, souvent déjà compromises chez ces patients.